lundi 21 juillet 2014

La Fête pour la Terre & l'Humanisme, aux Amanins

Le 27 juin 2014, nous nous rendons une deuxième fois aux Amanins pour assister au grand événement annuel : la Fête pour la Terre & l'Humanisme.
Nous arrivons la veille au soir car une projection de film est prévue. Et pas n'importe quel film !
C'est celui que nous avons co-produit en automne dernier. Aux Entretiens de Sologne 2013, Marc et Nathanaël ont présenté l'ébauche du film qu'ils ont tourné à travers le monde. Ils ont fait appel à des dons afin que ce beau projet voit le jour à l'écran. C'est sans hésitation que nous avons rejoint leur groupe sur touscoprod.com pour promouvoir ce film intitulé En Quête de Sens. Il est actuellement en phase finale et leur deux réalisateurs le présentent en avant-première un peu partout en France. Nous avons donc pu voir leur œuvre ce soir là et nous présenter à eux. Nous sommes fiers d'avoir co-produit un tel film !

Avec Marc et Nathanaël 
« Ce film tourné comme un road movie est l’histoire de deux amis d’enfance qui ont décidé de tout quitter pour aller questionner la marche du monde. Leur voyage initiatique qui les amène sur plusieurs continents est une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature, au bonheur et au sens de la vie…à travers les propos de Vandana Shiva, Satish Kumar, Pierre Rabhi, Trinh Xuan Thuan, Arnaud Desjardins, Frédéric Lenoir… » (Source : http://www.entretiensdemillancay.org)

Le lendemain, c'est parti pour une journée de fête ! Une journée de conférences et de tables rondes. C'est sous un soleil écrasant que 800 personnes se sont réunies pour l'occasion.


Je me suis mise en mode "reporter" et avec un petit calepin j'ai pris des notes des différents intervenants pour vous faire partager les connaissances, les idées, les points de vue qui ont été abordés tout au long de cette enrichissante journée. Voici un résumé des infos que j'ai retenu :

     CULTIVER L'AGROÉCOLOGIE
Avec Marc Dufumier, Terre & Humanisme, le Mouvement des Colibris et les Amanins 

Intro :

Les récents objectifs de Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agro-alimentaire et de la Forêt, sont mis en avant : atteindre 50% des exploitations agricoles en agro-écologie d'ici 2025, avec notamment le développement de l'agro-écologie dans l'enseignement agricole et la recherche, la diminution de l’utilisation des pesticides et le développement d'alternatives pour la protection des plantes (bio contrôle, préparations naturelles, ...).

Intervention de Marc Dufumier (agronome, professeur d’agriculture comparée et développement agricole à AgroParisTech) :

Pour continuer, la question Qu'est ce que "l'agro-écologie" ou "l'agroécologie" a été posée à Marc Dufumier. N'ayant pas eu le temps de noter sa longue explication en totalité sur mon petit calepin, j'ai alors retrouvé ce qu'il a répondu sur un de ses cours en PDF sur internet :
« Ce sont des systèmes de production agricole capables d’accroître les productions à l’hectare, tant dans les pays du Sud que ceux du Nord, sans coût majeur en énergie fossile ni recours exagéré aux engrais de synthèse et produits phytosanitaires. Par exemple avec l'association de diverses espèces et variétés rustiques dans un même champ (de façon à intercepter au mieux l’énergie lumineuse disponible et transformer celle-ci en calories), par l'intégration de légumineuses dans les rotations de façon à utiliser l’azote de l’air pour la synthèse des protéines et la fertilisation des sols, par l'implantation ou le maintien d’arbres, d’ombrage ou de haies vives pour protéger les cultures des grands vents et héberger de nombreux insectes pollinisateurs, par l'association de l’élevage à l’agriculture, par l'utilisation de bois raméaux fragmentés pour l’implantation de mycorhizes, par la valorisation fourragère des sous-produits de cultures, par la fertilisation organique des sols grâce aux fumiers et composts, etc. Ces systèmes de production reposent sur la gestion en circuit court des cycles du carbone, de l’azote et des éléments minéraux : couverture maximale des sols par la biomasse végétale pour les besoins de la photosynthèse, utilisation des résidus de culture pour l’affouragement des animaux, recours aux déjections animales pour la fabrication du fumier et des composts destinés à la fertilisation des sols, remontée biologique des minéraux issus de la désagrégation des roches mères vers les couches arables, régulation des cycles de reproduction des insectes ravageurs, maintien d’une grande biodiversité domestique et spontanée, etc. Ils ne doivent surtout pas être qualifiés d’"extensifs”" dans la mesure où ils font souvent un usage intensif des ressources naturelles renouvelables (l’énergie lumineuse, le carbone et l’azote de l’air, les eaux pluviales, etc.) et n’excluent pas l’obtention de rendements élevés à l’hectare. Mais ils font par contre un usage très limité des ressources non renouvelables (énergie fossile, eaux souterraines, mines de phosphate, etc.) et des intrants chimiques (engrais de synthèse, produits phytosanitaires, antibiotiques, etc.). »

Quelques exemples que j'ai retenu :

Prenons un champ de maïs. Toutes les plantes ont des petits trous sur la surface de leur feuilles (appelés "stomates" (ça, ce sont mes restes de cours d'écologie de Terminale S option biologie/écologie !)) qui ont un rôle d'échanges gazeux entre celles-ci et leur milieu. L'énergie lumineuse permet entre autre l'ouverture de ces petits trous, le dioxyde de carbone (CO2) et le dioxygène (O2) y entrent alors pour être ensuite transformés (par photosynthèse) et rejetés sous forme d'oxygène (O). Ces trous servent également à l'évapotranspiration de la plante (elle transpire par ces trous !). Marc Dufumier nous a ensuite expliqué que lorsque le soleil tape trop fort, les plantes ferment leurs petits trous afin d'éviter de perdre trop d'eau, l'énergie lumineuse n'est donc plus valorisée grâce à la photosynthèse. Il nous rappelle alors que le maïs est planté au printemps (avril/mai) : le temps que les graines germent et poussent, la couverture du sol par les plants de maïs est alors faible, donc faible valorisation de l'énergie lumineuse. Ensuite, en été, les trous se ferment, donc pas plus de valorisation de l'énergie lumineuse. À partir de septembre (où le soleil redevient moins agressif et que les plants de maïs pourraient à nouveau produire de l'oxygène en valorisant l'énergie lumineuse), ceux-ci sont récoltés... Dans cet exemple de culture de maïs, la ressource naturelle renouvelable (ici l'énergie lumineuse) n'est pas utilisée de manière intensive (à son plein potentiel), comme indiqué plus haut.

Marc Dufumier est un bon professeur. Il nous explique comme s'il racontait un roman et tout le monde boit ses paroles ! Je trouve que c'est un homme très intéressant.

Il nous explique aussi l'intérêt de remettre ou de préserver des haies en bord de champ : outre le fait que celles-ci permettent d'accueillir de nombreux insectes pollinisateurs et d'abriter les cultures du vent (au passage, les fameux stomates se ferment aussi lorsqu'il y a trop de vent !), les haies permettent d'enrichir les sols en éléments minéraux. Les racines de l'arbre captent les éléments minéraux présents dans le sol pour nourrir l'arbre. Ces éléments se retrouveront dans les feuilles et lorsque celles-ci tomberont, elles transmettront ces éléments minéraux à la surface du sol, alors accessibles par les plantes : un engrais naturel et pas cher ! C'est l'agroforesterie. Des cultures sur BRF donnent le même résultat (Bois Raméal Fragmenté : petits bouts de jeunes pousses d'arbres).

Marc Dufumier conclut en nous disant qu'il est judicieux d'être intensif en intrants (compost), en couverture végétale pour valoriser le soleil, l'azote et le carbone ainsi qu'être intensif en soin et en bienveillance. Marc a bien insisté sur le fait qu'être "intensif" n'est pas forcément mauvais. On donne souvent à ce mot un sens péjoratif.

L'intervention de Marc Dufumier
Intervention d'Eric, du Mas de Beaulieu

Le Mas de Beaulieu est également un centre agroécologique au sud de l'Ardèche, un « lieu alternatif en évolution ». L'association "Terre & Humanisme" l'a acquis en 2007. Depuis, par l'agroécologie, ils ont agradé l'écosystème (agrader = contraire de dégrader). Eric nous affirme qu'un maraîcher pourrait s'y installer et vivre de sa production. Son mot d'ordre : « s'allier au bon fonctionnement de la nature ».

Intervention de Benoit, maraîcher aux Amanins

Le centre des Amanins accueille un flux de personnes très important tout au long de l'année. Leur objectif est de nourrir toutes ces personnes grâce à la production du lieu et avec le moins d'intrants possible. Une question se pose alors : comment produire en quantité sans en venir à des moyens de production dissonants (serres en plastiques pour produire plus longtemps dans l'année, utilisation du tracteur et donc de pétrole, etc) ? Le centre des Amanins y travaille. Les mots d'ordre de Benoit : « humilité et coopération ».

D'autre exemples on été cités comme la ferme du Bec Hellouin (dans le nord de la France) qui produit intensivement en permaculture¹. Nous essayerons d'aller y faire un tour.

Le mot final de cette conférence : « Changer le comportement des consommateurs en consommacteurs ».


     CULTIVER LA TRANSITION
Avec Corinne Lepage, Isabelle Peloux, Pierre Rabhi, Frédéric Lopez et les co-élus de Saillans

Isabelle Peloux, Pierre Rabhi, Corinne Lepage et Frédéric Lopez, les Saillansons sont dans la foule
Intervention de Corinne Lepage

  • « Le changement ne peut se faire qu'avec la reconstruction de la base de la société avec ce que chacun peut faire à son niveau. »
  • « La puissance des grands lobby influent sur les décisions. » C'est pendant ses quatre années en tant que ministre qu'elle a pu constater ce fait malheureux.
Intervention de Pierre Rabhi²

  • « La nature n'a pas de poubelle, elle transforme ce qu'elle produit. »
  • « L'être humain est provisoire sur notre planète. »
  • « Nous sommes l'eau, (nous en sommes d'ailleurs constitués à 75%). »
  • « Nous devrions dire "nous sommes la nature" et non "la nature ET nous". »
  • « Nous avons besoin de la nature, la nature n'a pas besoin de nous. À bon entendeur, salut ! »
  • « Seul l'amour peut tout changer. »
  • « L'agroécologie, c'est apprendre à coopérer avec la vie. »
  • « La planète nous a créé pour l'admirer, pas pour pour la détruire. »
Intervention de Frédéric Lopez

Avant d'être animateur de télévision et animateur radio, Frédéric Lopez nous explique avoir débuté des études de marketing. La première phrase qu'on leur ait dite ? « Nous sommes là pour créer des besoins. »
Ensuite, il a entamé des études de journalisme, et là : « Nous ne sommes pas là pour annoncer  des bonnes nouvelles ». D'après ce que j'ai pu entendre de sa bouche (devant un auditoire restreint !), il s’évertue à faire le contraire.

  • « Plus une société est riche, plus une société est dépressive. »
  • « Une galère, c'est tout seul. Quand on est à plusieurs, c'est une anecdote ! »
Intervention d'Isabelle Peloux

Isabelle enseigne à l'école des Colibris, aux Amanins, selon la méthode Montessori. Elle nous raconte l'histoire amérindienne du loup blanc et du loup noir. Arthur et moi la connaissions déjà, entre autre par le livre l'Âme du monde, de Frédéric Lenoir. 

C’est l’histoire d’un enfant qui, comme tous les enfants, joue, rêve et se pose beaucoup de questions. Un jour, il va voir son grand-père, considéré comme le vieux sage du village. Il lui demande « Dis-moi, Grand Père, qu’est-ce qu’un Homme ? » Alors son grand-père, avec ses mots, l’emmène en voyage. Il lui parle des immensités des steppes, des loups qu’on y trouve.
Il lui raconte le loup noir, sombre, envieux, hargneux et menaçant, qui hurle la nuit, se cache, se bat avec les uns et dévore les autres, terrifie, domine par la peur et tue.
Il lui raconte aussi le loup blanc, accueillant, lumineux, solidaire et rieur, qui joue dans la neige, se montre au soleil, protège les siens et soutient les autres, attentif, généreux et confiant.
Puis il lui dit : « Tu vois, l’Homme a ces deux loups en lui. Chacun de nous abrite en lui un loup noir et un loup blanc qui ne cessent de s’affronter. » L’enfant réfléchit et lui demande : « … et c’est lequel qui gagne ? » Alors, le vieux sage lui répond doucement : « Celui qui gagne… c’est celui que tu nourris. »

Intervention des co-élus de Saillans

Ils étaient quelques-uns à venir témoigner de leur récente expérience. Depuis 9 mois, le village de Saillans (1200 habitants, dans la Drôme non loin de Die) est en train de connaître du nouveau dans sa gestion ! Auparavant, les habitants de cette commune ne portaient pas le maire dans leur cœur, ou plutôt ses méthodes pour gérer sa petite ville. Ce maire prenait la majorité des décisions seul et beaucoup d'habitants ne se sentaient pas intégrés, les découvrant après coup. Ils ont alors décidé de prendre les choses en main...

Il y a trois mois, une seconde liste s'est créée pour tout ceux qui avaient envie de "faire autrement". Après 80% de votes exprimés sur la commune (un record !), 54% approuvent cette nouvelle liste composée de 230 personnes. Six mois de tables rondes avaient permis l'élaboration d'un nouveau programme. Ces 230 personnes qui ne se connaissaient pas avant (de tous âges et de tous horizons) ont alors coopéré par le biais de commissions participatives. Une commission participative se compose de binômes, 1 binôme par compétence (tout comme dans les grandes villes). Quand une idée est mise en avant, le binôme se transforme en un petit groupe de personnes pour travailler sur l'étude du projet.
Un des co-élus présents nous explique que, dans une situation classique, les études de projet se font par le maire et seulement 1 ou 2 adjoints. Ici, chacun est écouté, chacun a son tour de parole. Les habitants ayant une compétence particulière peuvent contribuer au bon fonctionnement. Les réunions sont orientées vers des thèmes, sans manipulations. Un animateur est présent pour animer les débats afin que ceux-ci soit dynamiques, intéressants et chacune des réunions ne dépasse pas 2 heures.
Un autre co-élu nous affirme qu'à la fin d'une séance il y a une réelle avancée. Ces réunions amènent à des comptes-rendus diffusés publiquement sur le site web de la commune, « ce qui calme les remarques à intérêts personnels », répond un co-élu à une question du public.

Un des objectifs est de revaloriser les conseillers municipaux. Quelques exemples de projets sur lesquels les co-élus travaillent depuis 3 mois :

  • les rythmes scolaires (mis de côté par l'ancienne municipalité)
  • l'aménagement de la grande rue principale
  • la protection de la Drôme (la rivière)
  • l'éclairage public (économies d'énergie, extinction des lumières la nuit)
Tout le monde touche une indemnité plus ou moins importante selon le travail fourni (décision unanime) et selon les situations financières de chacun. Les plus en difficulté ont un petit coup de pouce.
Bienveillance, non-violence, intelligence et énergie collective ressortent de ce bel exemple. Bravo les Saillansons ! Peut-être que d'autres suivront à plus haut niveau ? C'est en tout cas ce qu'espèrent les co-élus de Saillans.

Pour clore cette conférence "Cultiver la transition", l'animateur a demandé à l'assemblée : « Et vous, que cultivez-vous ? » Moi, j'ai noté en grand sur ma feuille :

JE CULTIVE MES RÊVES

Nous sommes repartis de cette journée remplis d'espoir pour l'avenir !

                                             

1. La permaculture est un système conceptuel inspiré du fonctionnement des écosystèmes naturels. Bill Mollison et Davis Holmgren l'ont élaboré en Australie dans les années 70. La permaculture a pour objet la création d'installation humaines harmonieuse et durables, économes en ressources et en énergie tout en étant d'une productivité élevée. Le design permaculturel cherche à relier les éléments du système en générant des relations bénéfiques (positionnement relatif). Les déchets sont recyclés à l'intérieur du système qui devient plus autonome et résilient. Comme dans la nature, chaque élément remplie plusieurs fonctions et chaque fonctions importante est remplie par plusieurs éléments. Le tout est plus que la sommes des parties ! La permaculture est un nouveau "logiciel" permettant d'inventer une société véritablement écologique et durable. Elle est encore très peu connue en France. (source : diaporama Entretien de Sologne 2013)

2. Pierre Rabhi, le sage de l'agroécologie.
Que dire de cette figure presque sacrée de la mouvance écolo-spirituelle version agreste, qui n'ait déjà été relaté, notamment part lui-même ? Pour ceux qui ont réussi à passer à côté de cette légende vivante, voici quelques mots. Né en Algérie en 1938, Pierre Rabhi quitte son pays pendant la guerre d'Algérie pour Paris, où il trouve un travail d'ouvrier spécialisé. Très vite, en 1960, il fuit Paris et le chaîne pour s'installer dans les Cévennes ardéchoises, où il pose les bases du mouvement agroécologique français. Un pari audacieux tant sa terre manque d'eau, son sol rocailleux, son terrain en friche enclavé et ses capitaux limités. Qu'importe, il sera paysan avec sa femme et ses cinq enfants, sur ce territoire qui est devenu sa deuxième patrie. Et pas n'importe quel paysan : ayant découvert en 1963 les principes de la biodynamie, il élabore une voie agricole hors des sentiers battus, en expérimentant des agricultures écologiques et vivrières pratiquées en partie dans les pays du Sud. Si on a l'impression que chez lui, la bio et l'agroécologie se confondent, il précise que, partant des principes de la biodynamie, il a dû élargir sa palette : «Faire quelque chose pour l'environnement dégradé et pas seulement sur son petit coin de terre. Il fallait reboiser, lutter contre l'érosion, obliger l'eau de pluie à s'infiltrer et à se stocker dans le sol pour réalimenter la plante par remontées capillaires. C'est la prise en compte de tout le système ». D'emblée, sa ferme, dédiée à la polyculture et à l'élevage de chèvres, devient un lieu de pèlerinage pour les âmes en délicatesse avec nos sociétés industrielles. Mêlant ressourcement personnel, échanges et travail, il développe aussi un espace de formation en 1978 avec le Cefra (Centre d'études et de formation rurales appliquées). Dès lors, à travers de multiples associations, livres et conférences, il ne va plus cesser de diffuser son « éthique de vie », y compris à l'étranger - en Afrique de l'Ouest et au Maghreb en particulier. Il s'agit d'une sorte de philosophie spirituelle empreinte de sagesse et de « sobriété heureuse », qui promeut les systèmes vivriers, autosuffisants et durables. « L'agroécologie est pour nous bien plus qu'une simple alternative agronomique. Elle est liée à une dimension profonde du respect de la vie et replace l'être humain dans sa responsabilité à l'égard du vivant », résume-t-il sur l'un de ses sites internet. En cela, l'agroécologie embrasse un dessein plus vaste qu'un itinéraire technique tel que celui de la bio. (Source : Vive l'agro-révolution française ! de Vincent Tardieu, Edition Belin)

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