jeudi 1 janvier 2015

Permaculture, késako ? L'exemple du Bouchot - Part.2/2

Suite de la partie 1 :


Préparation d'un aligot. Bon, ok, ça c'est pas une recette solognote !
Retour au jardin, en dehors du mandala, avant...
... et après notre passage ! La butte de culture est désherbée et nous préparons le terrain pour la transformer en banquettes.

Arthur, en pleine action avec son gros outil ! ^^ En peu de temps nous avons coupé piquets et planches pour installer le tout sur la butte. Les banquettes vont maintenir la terre, évitant qu'elle ne s'affaisse, permettre d'avoir plusieurs niveaux de culture facilement accessibles pour planter, entretenir et récolter.

Le travail terminé. Prêt à planter.
Sur cette ligne il y avait des framboisiers. Plantés au nord d'une parcelle, ils ne s'y plaisaient pas. Nous les avons retiré pour leur trouver un emplacement plus approprié puis nous avons travaillé cette ligne différemment. Après un gros travail à retirer des racines de chiendent, nous avons planté des topinambours. Ils sont résistants et peuvent atteindre plus de 2 m de hauteur. Ils vont donc ici jouer un rôle protecteur contre les intempéries du nord pour le jardin mandala tout près.
Une fois les bulbes de topinambours recouverts de terre, nous avons creusé une petite rigole de chaque côté de notre planche de culture pour la délimiter, drainer l'excédent d'eau et freiner les racines de chiendent. Pour finir nous avons semé des engrais verts sur une partie de la planche de culture afin que le sol soit couvert cet hiver. Nous avons recouvert l'autre partie par du mulch plus ou moins ligneux pour comparaison ultérieure.

Petite pause bien méritée !



Nettoyage d'une butte d'asperges...

... et nous prenons soin de la terre en la mulchant.



Pied au plancher (environ 4 km/h) !
Au Bouchot, la complicité est humaine... et aussi animale !



Merci à Anne et Jean-Philippe de participer à ce bel environnement, tant végétal et animal qu'humain. Merci de nous avoir reçu comme vos propres enfants !

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"Merci de nous avoir reçu comme vos propres enfants"... De par cette phrase, Charlotte résume très bien mon sentiment sur notre séjour. Tout comme chez Sylvie, j'ai eu la sensation d'être un membre de la famille, pas un simple wwoofer. Je reste profondément ému de la façon dont j'ai mûri grâce à eux. De par qui ils sont, j'ai progressé un peu plus sur le chemin de mon évolution.

Je tire aussi de superbes leçons de pédagogie et d'amour. Ce qui importe beaucoup à Jean-Philippe, c'est que le jardin mandala soit l'outil qui permet à chacun de s'améliorer ; contrairement à beaucoup d'autres qui voient la personne comme l'outil pour améliorer le jardin...
Chaque soir, je le revois nous lister tout le travail qu'on avait accompli la journée pour le mettre en valeur : "Vous vous rendez compte de tout ce que vous avez fait ? C'est beau ! C'est génial !". 

Régulièrement, il nous répétait aussi de sa voix profonde et apaisante "ce qui est important, c'est que chaque personne qui passe au Bouchot puisse repartir en disant "J'ai appris ÇA". Qu'est-ce que vous avez appris aujourd'hui ? Qu'est-ce que vous avez envie d'apprendre demain ?" Et il attendait nos réponses, le bougre ! ^^ En Communication Non Violente, on a une phrase pour décrire ça : La relation d'abord, le résultat après.

Charles-Raphaël Payeur a dit "Ce que je suis est un cadeau pour l'autre". Anne, Jean-Philippe, vous avez été des cadeaux pour moi. Merci.

Arthur

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